Christophe STAVRAKAKIS et Philippe MOULIN sont les deux porteurs de ce projet PEMPEC. Spécialistes respectivement de la conchyliculture et des procédés membranaires, ils ont su œuvré dans ce projet en encadrant étudiants, doctorant et personnel pour intégrer l’ultrafiltration dans le traitement des eaux de la conchyliculture. De la culture de micralgues, la réutilisation des eaux, la protection des fermes (entrée) et de l’environnement (sortie), à l’optimisation de la purification de l’eau de mer, ils ont développé l’ultrafiltration de l’échelle laboratoire à l’échelle industrielle.
FEAMP
Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche
Le FEAMP est le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche. Ce fonds est l’instrument financier de la politique commune de la pêche et de la politique maritime intégrée.
Le FEAMP répond à deux objectifs européens :
- favoriser la mise en œuvre de la politique commune des pêches ;
- soutenir le développement de la politique maritime intégrée.
Ifremer
Unité de recherche « Santé, Génétique et Microbiologie des Mollusques » – SG2M
Plateforme expérimentale Mollusques Marins de Bouin
La Plateforme Expérimentale Mollusques Marins de Bouin (PMMB) est positionnée sur le polder ostréicole de Bouin (Vendée, 85). Ce site expérimental est donc positionné au milieu d’une zone majeure de conchyliculture et représente un site idéal pour mener des projets en lien avec la qualité de l’eau de mer. En effet, à l’instar de toute la conchyliculture française, le polder de Bouin est lui-même concerné par les problématiques exposées précédemment faisant de lui un secteur représentatif de la situation conchylicole française. Les installations expérimentales Ifremer de Bouin permettent de mener des actions de R&D en lien avec la sécurisation des productions conchylicoles dans un contexte environnemental changeant (climat, pollutions biologiques chimiques et physiques). La qualité de l’eau de mer amenée au sein des structures conchylicoles (écloseries, nurseries, bassins de stockage, etc.) peut conduire à des pertes de productions majeures. Il est nécessaire de maîtriser la qualité de l’eau qui entre au sein de ces structures pour sécuriser les élevages. Depuis les mortalités d’huîtres creuses Crassostrea gigas en 2008, la gestion de l’eau en amont des élevages se caractérise par des opérations de désinfection en plus des traitements physiques déjà mis en œuvre depuis plusieurs dizaines d’années. La PMM de Bouin, de par son intérêt à fournir une qualité d’eau adéquate pour les différents projets qui y sont menés, se spécialise notamment dans le développement de techniques permettant l’inactivation de pathogènes problématiques en conchyliculture et l’élimination de toute autre contamination néfaste pour des élevages conchylicoles. Les projets développés doivent permettre de comprendre les phénomènes en jeu lors de traitements de l’eau. En effet, au-delà de l’effet recherché en termes de désinfection ou d’élimination de contaminants chimiques, le traitement de l’eau de mer peut avoir d’autres impacts sur la qualité de l’eau traitée en fonction du type de procédé mis en œuvre, physique ou chimique.
Laboratoire Mécanique, Modélisation et Procédés Propres – M2P2
L’équipe Procédés Membranaires (EPM) du laboratoire Mécanique, Modélisation et Procédés Propres (M2P2 – UMR 7340) a comme principale thématique de recherche, le développement des procédés membranaires par une meilleure compréhension des mécanismes mis en jeu. Dans ce cadre, les activités de recherche de l’EPM sont pour la majorité en partenariat avec un industriel dans le cadre d’un contrat de collaboration de recherche. A partir d’une idée développée au laboratoire (test d’intégrité – eau potable) ou d’une problématique industrielle (purification d’eau de mer pour applications industrielles), des expérimentations sont conduites dans un cadre réaliste de conditions opératoires avec des membranes de taille industrielle. L’EPM a donc déjà travaillé sur la purification d’eau de mer pour différentes applications. Il s’agissait d’étudier les procédés d’osmose inverse, d’ultrafiltration et de microfiltration dans des conditions réelles et/ou synthétiques afin d’estimer les coûts de fonctionnement et d’équipement vis à vis de la purification souhaitée. Pour ce projet, en plus de l’apport de son expertise sur la filtration membranaire, l’EPM fournira un pilote semi-industriel permettant de traiter 20m3.j-1 et fonctionnant suivant des conditions opératoires industrielles.